Swing à Berlin / Christophe Lambert . – Bayard (Millezime), 2012.
En 1942, J. Goebbels, ministre de la Propagande, décide de créer un groupe de musique jazz pour améliorer le moral, en baisse, de la population. Wilhem Dussander, pianiste retiré du monde depuis que les membres juifs de son groupe ont été arrêtés, est contraint d’accepter. En compagnie de Dietrich Müller, un fonctionnaire zélé, il part sur les routes d’Allemagne en quête de jeunes musiciens. Il finit par trouver quatre jeunes hommes, de milieux très différents, et les fait travailler chez lui pour qu’ils forment un groupe soudé et talentueux.
Résumé proposé par Valérie Gravellat (Collège Corot, Aixe-sur-Vienne).
Prix Passerelle(s) Limousin.
Éditeurs pour les premières de couverture des ouvrages.
3 Commentaires
Ce livre m’a particulièrement touchée car le lecteur s’est inspiré de faits réels , notamment de la persécution et de l’antisémitisme , présents en Allemagne durant la seconde guerre mondiale. L’auteur souhaite à travers son œuvre, montrer toute la difficulté de la pression exercée par le Reich, par l’intermédiaire du ministre de la propagande sur le personnage principal Dussander .
J’ai énormément apprécié Swing à Berlin car dans ce livre, on entre dans la seconde guerre mondiale ( un événement historique réel ). Le régime nazi est vu du point de vue de quatre adolescents allemands ,qui ont été choisis par M. Dussander pour faire partie d’un groupe de jazz pour les beaux yeux du Ministre de la propagande et pour réconforter les soldats allemands . Dans ce livre le seul problème que j’ai trouvé est que le début du livre (je dirais le quart) est consacré à la recherche des membres de ce futur groupe ,ce que j’ai trouvé plutôt lassant.
Ce livre m’a fait réfléchir et m’a beaucoup impressionnée. La plupart des livres historiques (sur la 2nde guerre mondiale) n’ont pas ce point de vue. Le point de vue général de tous les livres que j’ai lu sur cette période est principalement le milieu juif ou milieu extérieur à l’Allemagne. Alors que « Swing à Berlin » raconte cet épisode historique du point de vue allemand. J’ai beaucoup aimé cette différence.
Ensuite, l’amélioration de la relation des 4 garçons m’a beaucoup plu. Surtout le changement de comportement d’Herman. On voit bien la progression de ses pensées durant tout le roman. Je trouve les récits historiques très bien racontés et écrits. Comme par exemple l’histoire d’Elsa et son passé très douloureux. Pour moi cet ouvrage est un de mes livres d’or sur ce sujet, qui a été raconté à de nombreuses reprises par différents auteurs. Je le conseille donc, pour les personnes friandes d’histoire et qui apprécient les tournures inhabituelles.
Juliette LAMACHE, élève de seconde au lycée GAY-LUSSAC (Limoges)